Comme chaque année, la réunion du SEM du Béarn a eu lieu à la Maison St-Michel de Pau, animée par l’Abbé Hervé Kouamé et une petite équipe de bénévoles. Cette année, le thème choisi: « Une aide active à vivre… jusqu’au bout ! » a réuni une quarantaine de personnes engagées dans le Service Évangélique des Malades du Béarn.
Les intervenants ont été vivement appréciés par la clarté de leurs propos et leurs exemples parlants. L’après-midi, la présentation du projet de la nouvelle loi a donné lieu à un débat. L’eucharistie a clôturé cette riche journée.
Le Dr Véronique Chauveau, qui a travaillé pendant 10 ans en soins palliatifs, nous a exposé le contenu des différentes lois qui sont en vigueur concernant la fin de vie, avec leurs limites et les moyens politiques et financiers qu’il faudrait mettre en œuvre pour qu’elles soient appliquées correctement et partout en France.
Monseigneur Jacques Türck, du diocèse de Nanterre, nommé Prélat d’honneur en 2011 par le Pape Benoit XVI, actuellement chapelain à Lourdes, nous a aidés à nous rendre compte de la complexité de la rédaction et de l’approbation d’une telle loi. Fort de son expérience au sein de la Conférence des Évêques de France, à la tête du service Famille et Société qui existe toujours et assure le rayonnement de la pensée sociale de l’Église, Monseigneur nous a aidé à réfléchir sur les données anthropologiques, sociétales et philosophiques, qui sont en jeu et qui, jointes la vision intégrale de la personne humaine, nous plongent dans le concret tout en nous faisant reconnaître notre petitesse et notre dépendance que nous cherchons tous à nous cacher.
Monseigneur nous invite à creuser et étayer notre propre opinion, pour éviter les écueils, par l’étude de la Contribution des Évêques de France, notamment des 19 mars et 24 avril 2024. L’étude de ces documents pourraient faire l’objet de rencontres en paroisse, les membres du SEM pourraient en être les initiateurs, parlez-en à votre curé.
Pour rappel : Les membres du SEM aident leur curé, ils sont toujours appelés, ils ne vont pas voir les malades ou les isolés pour leur propre compte. Ils sont témoins de la communauté, et signes de la tendresse de Dieu. Ils peuvent porter la communion et se doivent de proposer le sacrement de réconciliation et/ou le sacrement des malades, qui sera donné par un prêtre. Quand un chrétien ne peut plus aller à l’Église, c’est à l’Église d’aller à lui, c’est important de le redire.
Cependant, ce service du frère a besoin de l’aide et de nouvelles forces vives, il ne peut se faire tout seul. Nos aînés en maison de retraite sont également en demande. Ce service est très important pour l’Église et beaucoup espèrent que davantage de personnes s’y engageront pour l’avenir. Tous prient pour que le SEM ait de beaux jours devant lui.
Le Bureau du SEM du Béarn.
