Familles

Pastorale Famille & Vie

BIENVENUE ! ONGI ETORRI ! PLÂ BIENGUTS !
sur le site de la Pastorale Familiale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron !

La famille est la bonne nouvelle de notre temps. Sans famille, c’est la tristesse. La famille c’est l’amour de la vie, l’annonce de l’Évangile. C’est la raison pour laquelle vous êtes bienvenus au sein de l’Église. Tout homme est attendu dans l’Église, c’est la maison de tous. Une seule condition est requise : entrer par la porte de la foi, de l’espérance et de la charité.

Nous restons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires. N’hésitez pas à nous contacter.

Marie qui refait les couples

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Fidèle à mon mariage malgré la séparation.jpg

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Cap sur notre mariage

Un guide en 12 étapes pour accompagner les futurs époux. Aux éditions Artège.

Le mariage : un sacrement

L’union matrimoniale de l’homme et de la femme, fondée et structurée par les lois du Créateur, est ordonnée par nature à la communion et au bien des conjoints, à la génération et à l’éducation des enfants. Selon le plan originel de Dieu, l’union matrimoniale est indissoluble, comme Jésus Christ l’a affirmé : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10,9).
Jésus Christ a non seulement restauré l’ordre initial voulu par Dieu, mais il donne la grâce pour vivre le Mariage dans sa dignité nouvelle de sacrement, qui est le signe de son amour sponsal pour l’Église : « Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église » (Ep 5,25). Le sacrement de Mariage crée entre les époux un lien perpétuel et exclusif. Dieu lui-même ratifie le consentement des époux. Ainsi, le mariage conclu et consommé entre baptisés ne peut jamais être dissout. D’autre part, le sacrement donne aux époux la grâce nécessaire pour parvenir à la sainteté dans la vie conjugale, et dans l’accueil responsable et l’éducation des enfants.
Le sacrement de mariage dans tout cela ? Il est la source à laquelle les époux pourront puiser, jour après jour, la force de se re-choisir, se préférer, se pardonner, s’aimer comme le Seigneur les aime, de son amour même. Il est « la centrale qui alimente notre amour », m’a dit un jour un jeune ingénieur qui travaillait chez Électricité de France.

Mais en avons-nous conscience ? Pensons-nous à faire appel, tout au long de nos journées, à la grâce de ce sacrement ?
Or, c’est elle qui pourra nous aider à lutter contre ce piège insidieux et redoutable qu’est la routine, l’habitude. On s’installe, on n’imagine plus que les choses puissent bouger, progresser, alors, on démissionne. On a perdu l’espérance, tué la confiance.

C’est la grâce du sacrement de mariage, aussi, qui apprend aux époux à pardonner. « Le Seigneur nous a pardonné, faites de même », écrit saint Paul. Dans toute vie de ménage, on a sans cesse besoin de pardonner. Il est si facile de blesser, même sans le vouloir ! Pardonner ne veut pas dire oublier mais choisir de ne pas tenir rigueur à l’autre de ce qu’il a fait ou dit, rendre ou renouveler sa confiance, ne pas refuser la main tendue, décider de poursuivre le chemin, bâtir l’avenir ensemble. Que de ménages se rendent malheureux parce que l’un des deux n’a jamais réussi à dire à l’autre : « Chéri (e), je te demande pardon pour ma colère, ma mauvaise humeur de tout à l’heure. » Ils se contentent de dire parfois : « Excuse-moi, j’étais fatigué(e), j’ai eu les enfants sur le dos toute la journée, je me suis disputé avec mon patron, il y a eu des bouchons sur l’autoroute, etc. » Et comme ils ne se demandent jamais pardon, ils ne donnent jamais à leur conjoint l’occasion et la joie de dire : « Mais oui, bien sûr, je te pardonne. Embrassons-nous et n’en parlons plus. » Ne pas vouloir demander pardon ou refuser ce dernier, c’est laisser la blessure s’envenimer, laisser le passé empoisonner le présent et l’avenir. Je connais des époux qui ont pris la décision de ne jamais s’endormir sans s’être demandé pardon chaque fois qu’il y a lieu.

S’ouvrir à la grâce du sacrement de mariage, c’est encore vouloir passer sans cesse du « je » au « nous » (que c’est difficile !), accepter le dialogue toujours et même savoir le susciter. Un couple qui ne communique plus meurt lentement, à petit feu peut-être, mais sûrement. Ce n’est jamais en se taisant, même par un prétendu amour, que les époux peuvent régler ou résoudre leurs problèmes, jamais.

Autres ressources :
Si le dialogue est devenu impossible, les conflits ou la crise trop difficiles à résoudre, pourquoi ne pas recourir à l’aide d’un tiers en qui nous avons confiance, voire à un conseiller conjugal ? Il pourra favoriser un échange en profondeur, faire émerger ce qui, enfoui depuis de nombreuses années, empoisonne la vie conjugale.

Le mariage chrétien se fonde sur quatre piliers ou plus exactement, une condition : la liberté ; deux engagements : l’indissolubilité et la fidélité et un fruit : la fécondité. Second épisode sur cinq de la série « Le sacrement de mariage », destinée à tous ceux qui se préparent au mariage. À regarder à la maison mais aussi, dans le cadre d’un groupe paroissial pour réfléchir et partager sur cette étape heureuse de la vie de famille.

Cette vidéo explicite avec pédagogie chacun des différentes gestes, paroles et étapes d’une célébration de mariage. Cinquième et dernier épisode sur cinq de la série « Le sacrement de mariage », destinée à tous ceux qui se préparent au mariage. À regarder à la maison mais aussi, dans le cadre d’un groupe paroissial pour réfléchir et partager sur cette étape heureuse de la vie de famille.

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