Écritures en partage – Webinaire – Danielle Guerrier nous parlera de la publication de Nostra Ætate

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Écritures en partage – Webinaire – Danielle Guerrier nous parlera de la publication de Nostra Ætate
La prochaine rencontre aura lieu le jeudi 3 avril 2025 à partir de 16h30.
Nous accueillerons Danielle Guerrier, déléguée diocésaine au judaïsme de Seine-Saint-Denis, qui nous parlera du texte conciliaire Nostra Aetate à l’occasion du 60ème anniversaire de sa publication.
Scrutant le mystère de l’Église, le Concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham. (…) Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux juifs, le Concile veut encourager et recommander entre eux la connaissance et l’estime mutuelles, qui naitront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. (Nostra Aetate, paragraphe 4)
Je vous propose de prendre connaissance de la réaction de Colette Kessler, qui fut vice-présidente de l’AJCF et co-fondatrice du Mouvement Juif Libéral de France. C’était il y a 30 ans – soit 30 ans après Nostra Aetate : Intervention de Colette Kessler
La déclaration sur les juifs naquit d’une décision de Jean XXIII, dès avant novembre 1960. (…) Jean XXIII avait voulu ce projet. L’intention avait en lui de profondes racines. Le souvenir des juifs persécutés, et l’impuissance où il s’était trouvé de leur porter d’autres secours qu’individuels et limités, au temps où il était délégué apostolique à Istanbul, ne le quittait pas. Ainsi s’était-il manifesté dès le début de son pontificat par des paroles, par des actes qui avaient porté. Il avait enfin rayé de la liturgie du Vendredi saint la mention de la « perfidie judaïque » et des » juifs perfides » qu’on avait maintenue jusque-là, en disant, à l’encontre des dictionnaires [le Gaffiot donne effectivement perfidie et mauvaise foi comme seules traductions de perfidia], que le mot latin perfidia ne signifiait pas « perfide ». Acte d’autant plus frappant encore : durant la Semaine sainte qui suivit cette décision, Jean XXIII fit recommencer le chant des impropères que l’officiant avait fait sans tenir compte de ces modifications. Ces gestes venus du cœur avaient établi entre le Pape et les juifs des toutes nations un climat de confiance et de sympathie sans précédent.René Laurentin, L’Eglise et les Juifs à Vatican II, 1967, pp. 11-12
Quand vous lisez l’Evangile, faites-vous attention à tous les renvois à l’Ancien Testament ? Quelle signification le fait que Jésus était juif a-t-il pour nous chrétiens ? Questionnaire proposé par les sœurs contemplatives de Sion de Bartrès (65) à l’occasion du 50ème anniversaire de Nostra Ætate
Le lien est le suivant : https://us02web.zoom.us/j/6052756412
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