Le 25 mai, la journée des Chrétiens d’Orient a été vécue avec une ferveur toute particulière à Pau, alors qu’étaient fêtés les 10 ans de la canonisation de sainte Mariam, la petite Palestinienne qui a vécu quelques années au Carmel de Pau au XIXè siècle.
La messe de la Journée des Chrétiens d’Orient qui s’est déroulée à l’église Sainte Thérèse clôturait la semaine jubilaire pour les 10 ans de la canonisation. Elle était précédée par une conférence du Père William-Marie Merchat sur le thème : « Mariam, un pont entre l’Orient et l’Occident ».
Tous les chrétiens d’Orient de la région paloise étaient conviés et ils sont venus très nombreux, en particulier des Chaldéens et des Arméniens.
La messe a été célébrée selon le rite latin en l’absence du prêtre chaldéen retenu à l’étranger pour des raisons familiales. Elle a été présidée par le Père William-Marie Merchat, délégué du diocèse de Nîmes à l’Oeuvre d’Orient, enseignant à l’Institut Jean de la Croix, entouré du Père Sylvain Dansou, curé de la paroisse, des Pères de Bétharram de la communauté de la maison Saint-Michel, voisine : le Père Hervé Kouamé, supérieur, le Père Firmin Bourguinat et le Père Jean-Claude Djiraud, ainsi que du Père Carme Paul Le Camus et du Père Jean-Elysée de la communauté des Béatitudes de Nay.
Le déroulé a fait une large part aux interventions chantées et parlées en langues araméenne et en arabe : chant d’entré en araméen, 1ère lecture en araméen, psaume en arabe, alléluia en araméen, prière universelle en plusieurs langues, chant en araméen lors de la procession des dons, Notre Père chanté en araméen, Ave Maria de Lourdes avec des couplets en araméen, en arabe et en français. Un musicien arménien, à l’aide d’une sorte de flûte traditionnelle (doudouk) a accompagné la communion de façon émouvante avec des accents graves, chauds et veloutés qui nous étaient inconnus.
La bénédiction a été prononcée par le Père Firmin en arabe, langue qu’il maîtrise parfaitement pour avoir séjourné longuement en Terre Sainte.
La célébration s’est poursuivie par un repas fraternel tiré du sac dans le beau parc de l’ancien carmel.
Jean Leid